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La vision systémique

LA VISION SYSTÉMIQUE

 

La systémique est une méthode pour approcher et comprendre des phénomènes complexes.

On arrive à comprendre ce qu’est un système par quatre concepts fondamentaux :

Interaction  : Comprendre les interactions possibles entre plusieurs individus, tel les concepts de coopération, de rivalité, de symbiose, de parasitisme, de co-évolution et de prédation.

Globalité : Le comportement de la globalité n’est pas la même que la somme des parties. Il faut tenir compte des sous-systèmes liant les individus ainsi que des relations entre ces différents systèmes.

Organisation  : Deux systèmes identiques n’ont pas forcément la même façon de s’organiser. Par exemple, deux cerveaux humains disposent à priori du même nombre de neurones, mais les interactions entre ceux-ci sont différentes et aboutissent à des aptitudes différentes et uniques. On dit qu’un système se caractérise plus par ses relations internes que par le nombre d’éléments qui le composent.

Complexité  : La notion de complexité est atteinte quand un système atteint un niveau élevé d’organisation. Elle se définit aussi par la nature de son environnement et ses changements. Enfin, quand un système atteint un niveau de complexité, il est presque impossible de définir précisément tous les individus, ainsi que leurs relations. On peut cependant déterminer un comportement général du système.

Les systèmes complexes ont la capacité de conserver leur équilibre de fonctionnement malgré les contraintes extérieures. On appelle cette capacité l’homéostasie.

Quand ces systèmes parviennent à maintenir un certain équilibre de fonctionnement face à une crise, on dit qu’ils sont résilients.

 

Description d’un système

 

De façon générale, on rassemble les individus en ensembles logiques, en groupes qui sont définis par leurs caractéristiques. On étudie ensuite le système, les groupes et les individus.

Pour décrire un système, on aborde 2 aspects : la structure et les fonctions.

1. Au niveau structurel

 Les éléments : Quels sont leurs nombres ? Leurs caractéristiques ? Sont-ils homogènes (ex : les légumes du potager) ou hétérogènes (ex : une ferme, ses bâtiments, ses machines, ses champs, ses habitants) ?

 La limite : Qu’est-ce qui sépare le système de son environnement ? Est-elle constante ou changeante ?

 Les relations : Comment les éléments interagissent entre-eux ? De même, pour les groupes et les sous-groupes ? Sont-elles stables, variables ou aléatoires ? Des règles sont-elles définies ?

 Les réservoirs : Quelles sont les ressources (énergie, information, matériau, etc) ? Où sont-elles situées ?

2. Au niveau fonctionnel

 Les flux : Ce sont les entrées / sorties avec l’environnement qui transitent par les stocks. Quels sont-elles ? Par où passent-elles, et par quels individus ?

 Le centre de décision : Qui gère tout sauf les éléments, à savoir les relations, les flux et les stocks. Le but est d’identifier le ou les centres de décision.

 Les boucles de rétroaction : Qui informe de l’état de sortie d’un flux à son entrée, de manière à ce que les centres de décision restent informés de l’état global du système.

 Les ajustements : Quelles modifications sont apportées au système par le centre de décision, en fonction (ou non) des boucles de rétroaction ? Combien de temps a-t-il fallu pour qu’une rétroaction se transforme en ajustement ?