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Partager la permaculture et l'agriculture régénérative par le design et la formation à travers des actions concrètes.

 

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L'abeille en milieu sauvage

L’abeille en milieu sauvage

(contenu en cours de développement …)

PLAN :

Toujours relié au contexte (logique naturelle, interdépendance, la vie en tant qu’unité, fractale).

  1. Sa place dans le règne animal

  • Classification

  • Évolution

2. Sa place dans la nature

  • Habitat (pic …)

  • Besoins (Alimentation et mode de vie)

3. Sa place dans l’écosystème (rôle)

  • Pollinisateur

Relation Homme/abeille

LES BASES POUR COMPRENDRE LA SITUATION ( développer les thèmes) :
- La pollinisation, le cadeau de l’abeille à la nature féconde. p.74 Ruches refuges
Indispensables alliés en matière d’agriculture et de maintien des équilibres des écosystèmes.
Une grande dépendance mutuelle s’est tissée entre l’abeille et les fleurs. Elles sont faites l’une pour l’autre. Les abeilles dépendent des fleurs pour puiser une nourriture adéquate, de nombreuses fleurs ont quant à elles besoin des abeilles pour assurer leur reproduction sexuée. En se posant sur une fleur, elle collecte le pollen des étamines qui en déborde et le dépose sur le stigmate collant de la fleur suivante.
- Quelques dates.
- Habitat naturel.
Les essaims sauvages les plus vieux sont installés dans les nids les mieux protégés, à la fois des prédateurs et es aléas climatiques (mauvais temps et variations météorologiques…) L’abri des abeilles sauvages respecte les cinq critères essentiels suivants :
- représenter une forme et un volume adaptés à ceux de la grappe.
- être le “tampon thermique le plus efficace possible.
- disposer d’un toit parfaitement étanche aux infiltrations d’eau
- être bien aéré et bien ventilé
- posséder un petit trou d’accès qui interdise l’entrée à tout prédateur, homme compris./

Volume ( voir la démocratie des abeilles.


3 peaux Marc Bonfils Ruches de biodiversité p.48
La ruche sauvage. 5/6 m de haut voir La Démocratie Chez Les Abeilles.
Insecte forestier à l’origine (vidéo Georgi la ruche cévenole).
- Le descente/remontée naturelle. p.73 RR
- L’essaimage ou la multiplication de l’espèce : un besoin vital. “L’hétérogénéité est une clé importante de la résistance de l’abeille” Céline Locqueville Ruche Refuges + p.62 et p.147 Ruche Refuges. Les ouvrières se gavent de miel pour traverser le trajet jusqu’au nouvel habitat puis la construction des premières cires indispensables à la reprise de ponte par la vielle reine partie de la ruche.
Dans la colonie souche, les abeilles se retrouvent orphelines

L’essaimage, la garantie d’une bonne dynamique. Ruches de biodiversité.
Le renouvellement des reines assure un bon dynamisme aux colonies. Naturellement, il se fait par l’essaimage spontané.
Lorsqu’on laisse une ruche vivre sa vie, l’essaimage naturel se produit lorsque la population de la colonie explose. Par manque de place, une reine, toujours la plus vieille, quitte la ruche avec un grand nombre d’abeille.

En empêchant l’essaimage, pour remplir ses hausses de miel, l’apiculteur empêche ce renouvellement naturel des mères, qui vieillissent mal pour cause de surmenage. Pour les renouveler, il doit intervenir, supprimer lui-même la reine à remplacer de sorte à obliger les ouvrières à élever une nouvelle reine. Il peut aussi apporter une reine artificiellement (greffage). Des deux solutions, aucune ne respecte le cycle naturel de la ruche.
Pour éviter la consanguinité, l’idéal est d’échanger les essaims provenant de vos ruches avec ceux provenant de ruchers amis ! p.53 ruche de biodiversité.


Comme l’écrit Jean-Pierre Gauthier, “la récupération de l’essaim à la sortie de la ruche n’est pas la solution idéale. La colonie n’effectue pas l’acte d’essaimage naturel jusqu’au bout, l’essaim qui sort de la ruche a dans ses gènes le “devoir” de quitter son lieu de naissance afin d’éviter la consanguinité”.


Les scientifiques T.Seeley et H. Mattila) ont démontré que l’adaptabilité des abeilles aux conditions de leur environnement provenait de l’accouplement des reines avec de nombreux partenaires.

Les trois catégories :
La reine mère :
- Entre la la fin du printemps et le début de l’été, lorsque l’élevage est à son apogée, elle pond 1500 oeufs par jour soit près d’un oeuf par minute.
Selon la période et les besoins de la colonie, la reine pondra un oeuf fécondé qui deviendra une ouvrière ou un oeuf non fécondé qui deviendra un mâle.
Le couvain : 36°C.

La reproduction dans une colonie, couvain, ponte, fertilisation reine.
La reproduction d’une colonie, essaimage. De ce point de vue c’est un superorganisme, c’est à dire une colonie vue comme un individu. Ainsi un territoire donné contient un ensemble de colonies (individus).

- La diversité génétique naturelle.p.34 Ruche de Biodiversité. Bernard Bertrand.
- …

Quand on parle d’abeille, ce qui vient tout suite à l’esprit, c’est l’abeille qui fait du miel et qui pollinise les plantes et les fleurs, Apis mellifera, que l’on appelle également et à tord, abeille domestique. C’est l’abeille communément rencontrée dans les ruchers et que l’on pouvait aussi rencontrer jadis dans la nature, nichée le plus souvent à l’intérieur d’un arbre creux, ce qui est devenu très rare aujourd’hui compte tenu de sa disparition. Or il existe aussi d’autres abeilles qui ne font pas de miel mais qui participent également dans une moindre mesure à la pollinisation. Ce sont des abeilles qui sont classées dans la catégorie des abeilles sauvages, et si on n’y prête généralement pas attention, elles sont néanmoins très nombreuses.

Abeilles sauvages & solitaires

Classement en fonction de leur habitat

Dans une proportion de 70%
Abeilles terricoles : logent dans la terre

Dans une proportion de 30%
Abeilles xylicoles : logent dans le bois mort
Abeilles caulicoles : logent dans les tiges de bois creux (ombellifères & roseaux ainsi que fissures de
roches)
Abeilles rubicoles : logent dans les tiges à moelle (ronce, framboisier, sureau, entre autres)

Classement en fonction de leur mode opératoire

Abeille maçonne : ex. Osmia cornuta – Chalicodome des hangars (utilise la boue pour fabriquer son logement et en fermer l’orifice) Appartient à la familles des osmies, 35 espèces rien qu’en France.

Abeille tapissière : ex. Megachile Rotundata (famille des Megachilidae qui regroupe un grand nombre d’abeilles solitaires, utilise des feuilles épaisses et résistantes pour fabriquer son logement et en fermer l’orifice)

Abeille charpentière ou perce-bois : ex. Xylocopa violacea (famille des Apidae, creuse tunnels et galeries dans du mois mort)

Abeille cotonnière : ex. Anthidium manicatum (famille des Megachilidae, loge dans les tiges à moelle et récolte des fibres pour isoler les cocons et fermer l’orifice des tunnels)

Abeille résine : ex. Heriades truncorum (très commune, utilise la résine des sapins mélangée avec des petits cailloux pour boucher leur tunnel)

Abeille coucou : ex. Les Nomadas – les Coelioxys (ne ramasse pas de pollen, mais pond sur le pollen amassé par d’autres espèces et parasitent ainsi notamment les abeilles terricoles Andrenidas et Halictidae)

Abeille cellophane (terricole) : ex. les Colletes inaequalis (le terme "cellophane" fait référence à une sécrétion produite par l’abeille pour imperméabiliser les cellules de son nid pour les protéger de la pluie.

Dans la catégorie Abeille maçonne : ex. Osmia avosetta (utilise des pétales de fleurs pour faire son nid et envelopper sa larve.

Texte : David Mérino-Rigaill, juillet 2020.