Ce qu'il faudrait faire ?
(contenu en cours de développement …)
Respectons les lois de la nature
L’effondrement massif de la biodiversité et la disparition de l’abeille (voir page “Facteurs de disparition”) nous invite à interroger notre rapport au vivant. Par sa disparition, l’abeille essaye de nous transmettre un message. L’entendons-nous ?
La situation est suffisamment grave et urgente pour être lucide sur les véritables causes de la disparition de l’abeille et les solutions concrètes envisageables considérés selon les modèles fondamentaux naturels.
Notre proposition pour la sauvegarde de l’abeille est le résultat de nos observations, notre analyse et notre compréhension. De nombreuses discussions et échanges entre des individus intéressés par le vivant constituent le substrat de notre réflexion. Notre intention est de comprendre profondément et le plus factuellement possible la disparition de l’abeille, sans dénigrer certains comportements d’individus que nous remettons parfois en cause.
Nos propositions pourraient paraître utopistes par rapport à la situation actuelle tant nous nous sommes éloignés du modèle naturel.
Nous pensons cependant que les principes de sauvegarde énoncés ici consituent une base censée parce que le mode de vie naturel de l’abeille est tout simplement la condition de son existence.
Pour une véritable compréhension du problème de disparition , il est indispensable de partir de l’observation de l’abeille en milieu naturel et de comprendre les conditions fondamentales de son existence.
Fort de cette compréhension, nos actions de sauvegarde entrerons en synergie avec les force naturelles du vivant avec la plus grande efficacité.
{Agir sur les causes d’extinction.
Qui ne prennent pas en compte les interactions inter et intra spécifiques indispensable au chaînes trophiques sur terre.}
Agir sans agir :
L’abeille a su s’adapter seule depuis des millions d’années. Paradoxalement, certains apiculteurs productivistes et modernistes disent que nous ne pourrons pas sauver l’abeille sans intervenir. L’état de l’environnement et les techniques d’exploitation à outrance depuis les années 1900 leur donnent en partie raison.
Intervenir ? Oui, mais selon notre point de vue et comme nous allons l’exposer, pas dans sens de la technique et de la science mais dans le sens des modèles fondamentaux naturels. Aussi, ce n’est pas en maintenant artificiellement le cheptel de nos territoires par les mêmes techniques qui ont affaiblie l’abeille en leur retirant leur autonomie qu’il faut agir … cercle vicieux.
Il faut donc agir sans agir, c’est à dire aider les abeilles à retrouver leur autonomie naturelle. Aider les abeilles pour qu’elles n’aient plus besoin de notre aide.
Un changement de perspective est nécessaire pour voir la situation clairement.
Comprendre notre rôle dans la nature.
Il faut recentrer notre attention sur l’abeille elle-même et non sur les produits que nous pouvons en retirer.
TOUS CONCERNÉS ET RESPONSABLES
Chacun de nous est concerné et peut être acteur à son niveau de la sauvegarde de l’abeille :
- Le consommateur informé saura utiliser le miel est les produits de la ruche sobrement et s’interrogera sur la provenance et les méthodes employées par l’apiculteur.
- Les pouvoirs publics, forts de la compréhension de base du mode de vie naturel de l’abeille pourront adapter la gestion des territoires vers le vivant, et ce dans tous les domaines de la vie.
- Les apiculteurs professionnels, comme certains ont déjà commencé, peuvent assainir leur pratiques (voir page Facteurs de disparition) et considérer des actions de sauvegarde au sein de leur exploitation.
- Les apiculteurs amateurs éclairés, sans contrainte de reproduction, peuvent s’ouvrir à une apiculture de sauvegarde et participer à repeupler les écosystèmes naturels.
- Les agriculteurs, les jardiniers et les gestionnaires d’espaces naturels, conscient des interactions et interdépendances entre tous les éléments d’un écosystème, peuvent à la fois cultiver et régénérer les sols, diversifier leur culture, utiliser des méthodes respectueuses de l’environnement comme le propose l’agro-écologie et l’agriculture régénérative.
- Enfin, le législateur
- Le citoyen
Actions collectives à l’échelle de toutes les communes.
PRINCIPE N°1 : repeupler les habitats naturels
Introduction (pourquoi ?)
Pollinisation et essaimage.
Pendant des millions d’années, jusqu’à l’apparition de l’agriculture (-8000), les abeilles vivaient sans intervention de l’homme dans la nature. Ceci constituait un cheptel naturel, une réserve qui s’autorégulait.
Ensuite, l’agriculture familiale et paysanne utilisait modérément et en harmonie avec le cheptel sauvage quelques ruches. Rappeller le contexte de l’apiculture traditionnelle. Paysans. Jusqu’au XIXe siècle, les ruches se trouvaient principalement dans les jardins des villageois et fournissait du miel pour la famille.
Comment ?
Recréer un équilibre que avons bouleversé.
Favoriser l’essaimage naturel
On parle aussi de réensauvagement.
Approche globale. Faire confiance en la nature, en ses principes. Faire confiance aux capacités d’adaptation des abeilles qui s’est adaptée depuis des millions d’années aux époques successives.
Redonner à l’abeille son statut d’animal sauvage et libre.
Développer une apiculture de sauvegarde soit une filière apicole de sauvegarde (pouvoirs publics) en parallèle à l’apiculture professionnelle d’exploitation.
Nichoirs à abeilles. Habitat nichoir (1001 abeilles).
Favoriser les ruchers de biodiverstié.
Favoriser l’essaimage.Coupe le cycle du couvain de varroa par rupture de ponte
Souches résistantes. L’abeille évolue seule depuis 50 millions d’années. Sélection naturelle supprimant les fragiles, mal adaptées aux conditions climatiques locales
Ne pas récolter tous les essaims vagabonds.
Lutte frelon locale pour protéger les ruches génératrices d’essaims.
Voir conclusion Céline Locqueville.
Créer des ruchers de sauvegarde, installer des ruches sauvage et de biodiversité.
Favoriser l’abeille locale
Stopper l’introduction de races d’abeilles hybrides ou importées.
Stopper l’importation.
PRINCIPE N°2 : RÉGÉNÉRER LES HABITATS NATURELS
Introduction (pourquoi ? Ressources et habitats naturels)
Régénérer et protéger …
Nous avons tellement abîmé les écosystèmes naturels que nous devons les régénérer.
Comment RÉGÉNÉRER ?
Régénérer les habitats naturels :
Diversité.
Zone humides/eau.
Régénérer les ressources :
Mellifère
Pollenifère
Nectarifaire
Propolis
…
comment protéger ?
Réduire puis stopper l’épandage de produits phytosanitaires toxiques
400 insecticides autorisés en Bio.
PRINCIPE N°3 : protéger l'abeille (SAUVAGES?)
comment ?
Contrôler les entrées de produits venant de l’étranger
Varroa, frelon asiatique, petit coléoptère des ruches.
Supprimer l’introduction de races d’abeilles non endémiques venant de l’étranger.
Inviter le législateur à appliquer un statut légal d’animal protégé
Assainir les pratiques d’apiculture d’exploitation :
Consommer avec modération
Bla bla bla (médicament vs sucre, produit sacré (pas sucré))
Texte : David Mérino-Rigaill, juillet 2020.